La chronique de Jean-Marie Meilland
• On adopte aujourd'hui parfois une certaine distance par rapport au répertoire des anciennes chansons de lutte, auxquelles est reprochée une tonalité par trop fanatique et violente. Je voudrais dans cette chronique apporter des nuances à ce jugement et, s’il en est besoin, défendre le patrimoine des chants dits «révolutionnaires».
Enjeux
• Si l’on en croit nombre d’auteurs et de journalistes, nous serions entrés, avec la révolution numérique, dans une nouvelle période de l’histoire de l’humanité modifiant radicalement notre civilisation. Pour diverses raisons, cet enthousiasme débordant peut sembler exagéré et il est sans aucun doute possible d’y déceler un discours idéologique voué à la défense du capitalisme.
La chronique de Jean-Marie Meilland
• En 1920, certains paysans de l'île de Lewis n’acceptaient pas les servitudes du productivisme, lui préférant une existence plus sobre, choisie, et selon eux plus heureuse. Alors que nous avons peu à peu vu les impasses d’une modernisation destructrice, leur combat obstiné et leur victoire revêtent aujourd’hui un sens exemplaire.
La chronique de Jean-Marie Meilland
• David Graeber, anthropologue anarchiste américain et l’un des animateurs du mouvement Occupy Wall Street, a publié en 2015 un ouvrage intitulé en français «Bureaucratie». Ce livre permet de réfléchir de manière inhabituelle à diverses questions concernant le système dans lequel nous vivons.
La chronique de Jean-Marie Meilland
• A l’occasion de la récente élection présidentielle française, on a pu lire des commentaires souvent critiques à l’égard des partis politiques. En effet, dans les démocraties représentatives libérales, les partis jouent un rôle central, qui n’est pas toujours très démocratique. Ce sont eux qui choisissent les thèmes débattus, désignent les candidats, et élaborent des stratégies, parfois douteuses, pour conquérir le pouvoir. Ils se substituent aux citoyens plus qu’ils ne les représentent, ceux-ci étant souvent réduits à la fonction de petits soldats obéissants à leur service. Les pratiques récentes des primaires ouvertes et la volonté de certains de dépasser la structure partisane ont plutôt tendance à donner un nouvel habillage aux partis qu’à les dépasser. Ces divers éléments m’ont donné l’idée de procéder à une petite réflexion de citoyen sur ces institutions vénérables et contestées.
La revue Politis (23-29 mars 2017) a publié deux articles sur le journaliste et militant culturel français François Ruffin, qui s’est fait récemment connaître par le film Merci patron! Sa démarche est particulièrement intéressante et exemplaire...
La chronique de Jean-Marie Meilland
• On entend parler ces derniers temps du revenu de base et d’une taxe sur les robots pour affronter les pertes d’emplois issues de la robotisation. Ces deux mesures permettraient d’assurer un revenu à tous ceux qui n’accéderaient plus au travail. On juge que l’évolution vers la robotisation est inéluctable, et qu’elle va nécessairement entraîner la disparition d’un grand nombre d’emplois.
La chronique de Jean-Marie Meilland
• L’Ecosse a connu ces dernières années une évolution rapide vers l’indépendance. Si le référendum de 2014 fut un échec relatif (55% de non), la tendance principale de la politique écossaise depuis une quinzaine d’années n’en a pas moins été un renforcement constant de l’idée nationale. L’instrument politique majeur de cette tendance est le SNP (Scottish National Party), un parti nationaliste de gauche en plein essor.
La chronique de Jean-Marie Meilland
• Peut-on être à la foi nationaliste et progressiste? A l’heure de la mondialisation néolibérale, il existe des projets nationaux progressistes qui défendent le droit à vivre dans son pays en préservant sa culture propre et en contrôlant démocratiquement ses richesses: est-ce une idée de droite? Etre attaché à une identité collective, en étant fier des éléments culturels caractéristiques de sa communauté, ne signifie aucunement qu’on méprise et qu’on rejette les autres sociétés: au contraire, plus on a confiance dans son identité collective, plus on est ouvert au dialogue et aux échanges avec les autres...
La chronique de Jean-Marie Meilland
• «De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins», voilà une maxime maintes fois répétée et commentée par les fondateurs du socialisme1. Elle signifie que chacun apporte à la société ce qu’il est capable de lui apporter, ni plus, ni moins, et qu’en échange, la société lui garantit ce dont il a besoin pour vivre et s’épanouir.