Fin septembre, l’ancien conseiller d’Etat était invité à Athènes pour parler de la démocratie, mandaté par son nouvel employeur Wisekey pour le représenter. Un voyage sans anicroche loin des accusations qu’avait suscité un autre voyage, celui qu’il avait fait en 2015 à Abu Dhabi, au temps où il était encore ministre genevois. Cette semaine, la chambre pénale d’appel genevoise, contredisant le Ministère public et le Tribunal de police, l’a finalement blanchi. Elle considère en effet que l’ancien magistrat n’a accepté aucun avantage lors de son séjour dans le pays du Golfe et qu’il avait bien été invité par les autorités locales. «Même s’il est blanchi juridiquement, il n’est politiquement plus crédible», assure Alexander Eniline, co-président du PdT, critiquant aussi son bilan, surtout marqué par le renforcement des mesures policières à travers une nouvelle Loi sur la police. Et que dire aussi des mensonges éhontés de l’ex-enfant prodige sur son affaire devant le parlement, son parti, les médias ou la population?