«La confiance avec le Rectorat a été enfin rétablie permettant de prendre collectivement cette décision», a estimé, vendredi, le syndicat et faîtière des associations estudiantines dans un communiqué. Selon la Conférence Universitaire des Associations d’Etudiant.e.x.s (CUAE), il a été, accordé que les restaurants de l’Unige proposeront, «au plus vite», des repas à des prix abordables pour tous et toutes.
De plus, le modèle des cafétérias, tel qu’il existait jusqu’à présent, est remis en question. Dans un délai d’une semaine, une concertation avec la gérance privée sera agendée pour les rendre «inclusives à des activités non-marchandes et répondre aux besoins concrets de la communauté universitaire». Enfin, le rectorat s’est engagé par écrit à financer l’épicerie gratuite pour étudiant.e.s, la Farce.
«Pendant quatorze jours, nous aurons offert, en moyenne, 600 repas à prix libre. Pendant quatorze jours, nous aurons fait des rencontres inattendues et partagé des moments exceptionnels et inoubliables. Pendant quatorze jours, nous aurons usé de nos corps pour obtenir des droits collectifs. Pendant quatorze jours, nous aurons écrit un nouveau chapitre des 50 ans d’histoire de lutte estudiantine à l’Université de Genève», conclut la CUAE.