Selon les statistiques de l’Union des Villes suisses, reportées par la RTS, les loyers du Locle sont les plus bas des villes suisses. Ainsi, un appartement dans la Mère commune des Montagnes neuchâteloise coûte en moyenne 715 francs sans les charges.
Cette situation s’explique de diverses manières. Tout d’abord, la Ville est le plus grand pourvoyeur de biens locatifs. Cette position dominante lui permet de maintenir des loyers particulièrement attractifs, en faisant quelque peu «pression» sur le marché immobilier local. De plus, stimulé par des taux d’intérêt historiquement bas, le nombre de constructions ou de rénovations n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Ainsi, les anciennes friches industrielles, à l’instar de l’Angélus, de la Zodiac ou encore du Phare se sont transformées en lofts relativement prisés.
L’offre de biens sur le marché ayant augmenté, le prix d’équilibre des loyers est dès lors, pour les locataires, plus qu’attractif. Parmi les facteurs influençant l’offre, une tendance plus lourde caractérise l’Arc jurassien, et ce depuis quelques décennies : un déplacement constaté d’une partie de la population sur le Plateau suisse.
Pourtant, ces régions bénéficient d’infrastructures notamment sportives et culturelles importantes dans un cadre naturel luxuriant. De plus, la réalisation à hauteur d’un milliard de francs des routes de contournement des Villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds transformera radicalement les centres urbains, la qualité de vie et le vivre-ensemble. Parallèlement, le renforcement des centres de formation, l’arrivée de nouvelles enseignes horlogères comme Audemars Piguet, Tudor ou Kenissi, et la remise aux standards actuels du patrimoine immobilier repositionneront la région. Enfin, cette tendance, à moyen terme, sera contrebalancée par le facteur climatique qui rendra les régions de montagnes assurément attractives.