C’était le 23 septembre. Jean-Claude Larpin, qui a été pendant de nombreuses années un camarade responsable, au vrai sens du terme, au sein des organisations de la classe ouvrière de Genève et de Carouge a tiré sa révérence.
Né dans une famille ouvrière de Vernier, il a été membre du groupe d’enfants «les Avant-Coureurs», puis en a été un des dirigeants, actif aussi au Satus «Ski et montagne», à la «Jeunesse libre», au Parti du Travail, section de Carouge. Conseiller municipal carougeois dès 1975, il en a été le vice-président puis le président de 1990 à 1993. Jean-Claude Larpin était un garçon sérieux, précis; il avait étudié à l’Ecole d’ingénieur: un brillant élève. Son parcours professionnel a débuté chez Technicair à Vernier, chez qui il est resté jusqu’à la fermeture définitive. Il était ensuite l’administrateur du journal du parti, avant de suivre une formation de journaliste. En 1993, il devint le secrétaire cantonal politique de notre parti au moment de la création de l’Alliance de Gauche.
N’oublions surtout pas ses compétences musicales: Jean-Claude Larpin était le banjo de l’orchestre du parti, «les gais montagnards». Lesquels ont sévi pendant près de 20 années sur les plus grands plateaux de nos fêtes populaires, la «Kermesse», la «Fête de l’Huma», la «Fête du Drapeau Rouge» à Bruxelles et les exploits en Ukraine, à Moscou, à Bakou, et même en Suisse allemande.
C’est un mal pernicieux qui l’a éloigné depuis déjà bien trop longtemps de toutes ces activités, où son talent et son perfectionnisme ont pu s’exercer, voire nous émerveiller. Salut Jean-Claude.