J’ai lu avec grand intérêt cet article consacré à l’ouvrage Le Livre noir de la mondialisation… de Thomas Guénolé. D’après le livre et l’article qui lui est dédié, la mondialisation aurait causé la mort de 400 millions de personnes à travers le monde, de la période allant de 1992 à 2018, soit une période de 26 ans. Donc pour parler chiffres – même s’il est un peu déplacé de réduire des vies humaines à un simple nombre – si on divise 400 par 26, on obtient le résultat de 15,38 millions de morts par an.
Pour rappel, Le Livre noir du communisme était sorti en 1997 et évoquait la mort de 67 millions de personnes à travers le monde – ce nombre étant devenu le chiffre officiel des victimes du communisme que la bourgeoisie nous martèle sans arrêt, je ne vais bien évidemment pas le contester publiquement – de la période allant de 1917 à 1991, soit une période de 74 ans. On remarque déjà sans faire le moindre calcul qu’il y a eu beaucoup moins de morts et en plus, la période incriminée est plus longue. Du coup, si on divise 67 par 74, on obtient le résultat de 0,9 million de morts par an.
15,38 millions de morts/an pour la mondialisation contre 0,9 million de morts/an pour le communisme. Je crois bien que le rapport numérique est sans appel. Surtout que la mondialisation n’a pas pris fin en 2018 et que le système économique ultra-libéral est apparu dès les années 70 sous Pinochet et que le capitalisme existe depuis déjà deux bons siècles…
En dehors de ce comparatif quelque peu morbide, il faut aussi rappeler les valeurs antagonistes défendues par les idéologies ultra-libérale et communiste:
– L’ultra-libéralisme est une doctrine poussant le système capitaliste à son paroxysme de recherche du profit. Les intérêts d’une infime minorité d’individus doivent être privilégiés aux détriments de ceux de la grande majorité. L’argent et l’égoïsme sont placés sur un piédestal et les 7 péchés capitaux sont utilisés comme les fondements de la société. Des valeurs pouvant être jugées au mieux comme mauvaises, au pire comme sataniques.
– Le communisme est en revanche une doctrine libérant l’Humanité de l’esclavagisme salarial en abolissant la propriété privée des moyens de productions et de distributions. Les intérêts de la grande majorité d’individus priment sur ceux d’une infime minorité d’anciens privilégiés parasitaires. Chacun reçoit ce dont il a besoin et donne de sa personne pour le bien de tous et non plus de quelques-uns, car les intérêts personnel et collectif correspondent au lieu de s’opposer. Pour le bien de la communauté, l’individu s’investit et s’améliore socialement et spirituellement. Si ces valeurs peuvent paraître une simple logique de bon sens, la perfection du principe même peut nous laisser supposer qu’elles ont une origine divine.
Bref, voilà une raison supplémentaire d’être fier d’être communiste.