Collaboratrice sociale auprès de l’AVIVO Lausanne depuis plus de 6 ans et interprète communautaire à l’Association Appartenances depuis plus de 15 ans, elle voit de près les difficultés des personnes tels que les travailleuses, travailleurs, les familles, les migrant.e.s et les seniors, en situation de précarité. Confrontée à de semblables problèmes dans son parcours de vie, elle souhaite s’engager au conseil communal de Lausanne sur la liste POP & Ensemble à Gauche «pour porter la voix des classes populaires et modestes et pour travailler à l’amélioration de leurs conditions de vie».
Quelles sont vos motivations pour ces élections communales?
Ozlem Dursun J’ai envie de porter les revendications des femmes exprimées durant la Grève des Femmes du 14 juin 2019. Cela implique qu’à travail égal, elles touchent un salaire égal, qu’il y ait plus de respect vis-à-vis d’elles, en leur assurant des conditions propices à conjuguer leur vie professionnelle et privée et pour favoriser leur engagement en politique.
Je veux aussi défendre les droits des travailleuses et travailleurs malmené.e.s par la crise du Covid-19.. Celle-ci est est marquée par l’augmentation du chômage,, une incertitude générale dans la formation professionnelle ou universitaire, impliquant des difficultés de recherches d’emploi pour les jeunes générations notamment. Je veux aussi relayer les revendications des migrants, en particulier des femmes migrantes. Et défendrai une politique où la multiculturalité et le vivre-ensemble sont mis en avant.
Lausanne a annoncé un Plan climat visant zéro émission de CO2 d’ici à 2030. Quelles sont ici vos revendications?
A mes yeux, l’avarice du capitalisme détruit la nature et donc notre futur. Face à cette dérive, je veux travailler pour contribuer à résoudre les problèmes du climat. Et oeuvrer en faveur d’un monde vivable, une ville plus verte et moins polluée.
Et vos autres axes?
Il faut aussi défendre le principe d’impôts équitables. Ainsi la mise en place d’un taux d’impôt communal unique et un impôt proportionnel au revenu sans limitation de plafonnement pour les hauts revenus.
En matière d’éducation, j’appuie une politique d’inclusion des enfants allophones (de langue maternelle étrangère, ndlr). Et je lutterai pour introduire l’enseignement de la langue et culture d’origine dans le programme scolaire.
Il est prouvé que la bonne connaissance de sa langue et culture d’origine améliore l’apprentissage du français et la culture du pays hôte. Ceci contribue sans aucun doute au vivre-ensemble de la société en général. Un enfant qui se sent intégré dans sa communauté d’origine et d’accueil deviendra un citoyen serein et responsable. Qui participe au bon fonctionnement de la société.