Il s’agit d’un retour du parti sur la scène politique valaisanne, où il a été présent de 1944 à 1990, date de la dissolution de la section de Martigny. René Duchoud, président de cette section avait notamment été vice-président de la commune de La Bâtiaz durant les années 1950.
Ces dernières années des liens avaient par ailleurs été tissées entre la Gauche valaisanne alternative, alors seul mouvement de gauche radicale valaisan, et le POP.
Cette refondation est due surtout aux efforts de Frédéric Nouchi, chauffeur aux TPG, syndiqué SEV, ancien membre du Parti socialiste du Valais Romand, ancien vice-président romand du PS-Migrants suisse et conseiller général Alliance de Gauche à Martigny.
Le POP valaisan se propose «d’ébranler les politiques de compromis et d’austérité qui ne cessent de détériorer la vie des Valaisannes et des Valaisans». Il souhaite participer aux élections locales si possible dans des alliances de gauche, pour renforcer la gauche valaisanne. Il se battra pour un certain nombre de thèmes présents dans le programme du PST, notamment une caisse maladie publique unique, un salaire minimum de 4500 francs, la souveraineté alimentaire, l’introduction de l’urgence climatique, l’intégration du deuxième pilier dans le premier et l’arrêt immédiat des privatisations dans le secteur public.
Le POP Valais sera une section à part entière du PST. Après une assemblée générale validant ses statuts, il sera intégré dans les structures nationales du PST. Il sera la 12e section cantonale du PST qui, présent dans les trois régions linguistiques, est le seul parti national à la gauche du PS et des Verts.
A l’heure où, en Valais comme partout, de graves problèmes se posent auxquels aucune solution efficace n’est envisagée par les pouvoirs en place, on ne peut que souhaiter plein succès au nouveau POP dans sa volonté d’insuffler plus de combativité dans la gauche valaisanne.