Quelles sont les raisons qui vous poussent à vous engager en politique?
Isis Joliat Pour un monde sans discriminations, sans inégalités, où toutes et tous pourraient suivre une formation de qualité et avoir accès aux soins sans se ruiner, où l’environnement ne serait plus détruit par un système qui privilégie le profit et un petit nombre, et qui exploite ressources, travailleuses et travailleurs. Avec les Jeunes POP, j’ai trouvé d’autres personnes convaincues qu’il est nécessaire de changer les choses en profondeur, qui mènent des réflexions, s’organisent et se battent dans ce but.
Avez-vous l’impression que la thématique féministe est suffisamment considérée dans votre parti?
Oui, c’est une thématique qui nous est chère. Récemment, nous avons notamment invité des militantes pour nous présenter la grève féministe du 14 juin et celle qui a eu lieu en Espagne l’an passé. Nous avons également discuté de la perspective marxiste du féminisme. Par rapport à notre organisation, nous faisons au mieux pour que chaque personne (quels que soient son genre, son origine, son âge) ait la même possibilité de s’exprimer, de prendre part aux décisions et qu’elle se sente le mieux possible!
Que ferez-vous le 14 juin?
Je m’associerai aux actions prévues et je serai présente au cortège avec d’autres Jeunes POP.
Qu’attendez-vous exactement du 14 juin?
Que cela permette de donner un élan pour la suite. Les inégalités ne vont pas disparaître dès le 15 juin (même si ce serait top). La lutte féministe doit continuer jusqu’à ce que le salaire ne dépende plus de notre sexe (ni de notre origine) et qu’il nous permette de vivre correctement, que les tâches ménagères soient équitablement réparties, que plus une femme ne soit harcelée ou brutalisée et puisse décider pour son propre corps (ce qui est aussi valable pour les hommes*).
Selon vous, qu’est-ce qui devrait changer pour les hommes et pour les femmes afin de permettre une réelle égalité dans la vie privée, professionnelle et politique?
Non seulement avoir réellement une égalité salariale mais également des meilleurs salaires pour toutes les travailleuses et les travailleurs, un congé parental, plus de structures d’accueils pour les enfants, une éducation émancipatrice et qui enseigne à se respecter les un-e-s les autres… Et de manière plus générale, une meilleure répartition des richesses et la fin du système capitaliste