Les bureaux des législatifs des villes du Locle, de La Chaux-de-Fonds et de Neuchâtel se réunissent périodiquement. Suite à leur dernière rencontre, ils ont unanimement souligné leur volonté de trouver des solutions et une voie d‘apaisement dans les dossiers dont les impacts sont importants pour les villes. Dans un communiqué adressé aux médias, il apparaît que le dossier hospitalier a occupé leurs discussions et «sans prétendre trouver de solutions miracles», ils se sont prononcés de façon unanime en faveur d’un apaisement, «afin que les décisions politiques en cours et à venir soient prises dans un climat de nécessaire sérénité». Ils ont également discuté de la facture sociale et de la diminution constante des prestations de service public de la part des ex-régies fédérales, qui affecte la population du canton.
Le communiqué diffusé adopte un ton qui permet à toutes les sensibilités politiques de signer le document. Il relève de la langue de bois la plus traditionnelle. Même si l’idée de rencontres régulières pour échanger sur les dossiers en cours est bonne à prendre, il faudrait que des engagements plus concrets puissent être pris afin de faire avancer les nombreux problèmes à résoudre dans le sens des intérêts de la population. Or, aujourd’hui, comme l’admet le président du législatif du Locle, Oskar Favre, ces réunions entre législatifs ont pour intérêt principal de permettre une rencontre entre élus, mais n’ont pas de poids politique. Dommage!