JO 2022. Le Conseil d’Etat vaudois slalome entre le peuple et le parlement

Il faut le dire • Les choses semblent s’accélérer en vue d’une éventuelle candidature Vaud-Valais pour les JO d’hiver de 2022. On apprenait récemment, par la presse, que le budget de cette candidature conjointe s’élèverait à 24 millions, dont 8 millions pour les cantons et les villes concernés. Le Grand Conseil, tout comme la population, n’ont d’ailleurs pas eu leur mot à dire jusqu’à présent...

Les choses semblent s’accélérer en vue d’une éventuelle candidature Vaud-Valais pour les JO d’hiver de 2022. On apprenait récemment, par la presse, que le budget de cette candidature conjointe s’élèverait à 24 millions, dont 8 millions pour les cantons et les villes concernés. Le Conseil d’Etat vaudois a semble-t-il déjà mis un million sur la table, soit le montant maximal qu’il peut engager sans obtenir l’aval du Grand Conseil.

Le Grand Conseil, tout comme la population, n’ont d’ailleurs pas eu leur mot à dire jusqu’à présent. Des montants importants sont d’ores et déjà engagés, sans débat, sans même qu’une décision de principe ne soit prise: le canton de Vaud souhaite co-organiser les JO de 2022, ainsi en a décidé le Conseil d’Etat! Autant dire que face à pareil déficit démocratique, que les choses sont pour le moins mal engagées.

Plusieurs interventions ont été, ou seront déposées au Grand Conseil ces prochaines semaines, notamment par le soussigné, pour exiger qu’un débat s’ouvre sur l’opportunité d’organiser ces JO. Affaire à suivre…

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PS: Après dix années de contributions à la rubrique «Il faut le dire» du regretté Michel Buenzod, j’ai choisi de quitter le journal: l’heure est venue, à mon tour, de passer le témoin. Je remercie la rédaction et le comité pour la confiance manifestée à travers ces années, pour l’amitié, pour l’engagement sans faille en faveur de la presse d’opinion. Lecteurs, je prends congé de vous. Merci pour les échanges, les débats, les engueulades et les encouragements!

Souhaitons longue vie à Gauchebdo: puisse-t-il demeurer ce journal ouvert, non-dogmatique et authentiquement populaire dont nous avons besoin! Puisse-t-il rester cette agora sur laquelle toutes les voix de gauche peuvent s’exprimer librement, loin des chapelles, des postures et des certitudes, aussi nobles soient-elles.