Chaque semaine, en général en déplacement dans un train, je découvre avec intérêt le dernier numéro de Gauchebdo. Ces huit pages variées sont toujours plaisantes à lire, souvent surprenantes. Des luttes sociales et environnementales aux projets de coopération de par le monde, en passant par des articles culturels ou historiques, les thèmes couverts sont variés. L’hebdomadaire est aussi une tribune ouverte et accessible, qui fait place à la pluralité des opinions. Je me rappelle y avoir publié un de mes premiers textes, au moment du vote sur le référendum contre les durcissements du droit d’asile en 2013. Il est évident que je ne partage pas toujours toutes ses analyses et publications. Mais c’est le cas de la plupart des médias et cela permet justement d’alimenter le débat politique.
De plus, Gauchebdo fait partie des rares rescapés du tsunami provoqué par le couple Tamedia/Ringier. Son indépendance financière et éditoriale, au moment même où la presse associative et militante se retrouve dans une situation précaire, est à souligner.
Enfin, vous l’aurez compris, Gauchebdo relaie les positions de la gauche socialiste et écologiste qui n’a pas accepté le virage libéral d’une partie des sociaux-démocrates et verts européens. Cette gauche combative qui s’engage quotidiennement pour construire une alternative politique face aux politiques néolibérales.
Voilà pourquoi je suis abonné à Gauchebdo depuis plusieurs années. Mon soutien lui est pleinement acquis.
photo: Selver Kabacalman