Né trois ans avant l’installation de la paix du travail dans le monde horloger, j’ai opté définitivement pour la gauche. Après la disparition en 1971 du quotidien socialiste La Sentinelle, j’ai choisi de nourrir mes racines en m’abonnant à la VO, devenue Gauchebdo. Client du bouquiniste André Corswant, élève au gymnase de profs résolument orientés à gauche, ma conviction qu’une gauche unie dans mon canton est un espoir prometteur qui se réalisera un jour… Lorsque je siégeais au Grand Conseil, j’observais régulièrement mes camarades-collègues Jean Steiger, Frédéric Blaser, Alain Bringolf et souvent je votais en accord avec eux. Pour moi, la lecture hebdomadaire de Gauchebdo est un plaisir constant, même si parfois des critiques mordantes viennent égratigner mon « appartenance » au PS. Ne doit pas accepter « l’autre » du moment qu’il fait partie de la gauche ?