Le 18 novembre, c’est à la quasi-unanimité que les députés genevois ont accepté une résolution de solidarité avec les salariés de Novartis menacés de licenciement. Proposée par la socialiste Anne Emery-Torracinta, la résolution invite le Conseil d’Etat à soutenir les efforts entrepris par les gouvernements vaudois et bâlois pour maintenir les sites de production dans ces cantons et à demander au Conseil fédéral d’intervenir auprès de la direction de Novartis. « La fermeture annoncée du site de Prangins nous concerne tous. Parce que l’effet boomerang d’une telle annonce sera inévitable sur d’autres entreprises de la région et parce que nous assistons de plus en plus à une désindustrialisation de l’Arc lémanique au profit d’une véritable monoculture du secteur tertiaire et financier, qui laisse sur le carreau des hommes et des femmes qui viennent grossir le nombre des chômeurs de longue durée », explique la députée socialiste Christine Serdaly. « Comment ne pas s’indigner de voir une entreprise florissante, dont le chiffre d’affaires et le bénéfice sont en augmentation, annoncer des suppressions d’emplois et une délocalisation d’une partie de sa production à l’étranger !? »