Ce jeudi 3 novembre, les aides-soignantes des Hôpitaux universitaires genevois (HUG) en étaient à leur sixième jour de grève, entrecoupé de sit-in ou d’assemblées générales. « Notre objectif reste le même : une revalorisation générale de classe de fonction des aides-soignantes des HUG », explique Corinne Béguelin du syndicat SSP. « Le personnel reste très motivé pour faire aboutir ses revendications », assure la syndicaliste.
Or, la réponse du Conseil d’Etat qui est tombée le jour précédent est loin de combler ces attentes. Celui-ci ne concède qu’une classe de fonction sur les trois demandées, mais seulement pour les aides-soignantes qualifiées. Il a, en revanche, prévu d’accorder une classe supplémentaire à une partie des aides-soignantes des autres établissements publics ou subventionnés, « alors que celles-ci n’ont pas fait l’objet de l’étude, commanditée par le Conseil d’Etat, qui a conclu à l’évolution significative du cahier des charges des aides-soignantes HUG », rappellent les syndicats. A l’arrivée, ce sont donc seulement 430 salariées des HUG sur 1’117 qui bénéficieraient d’une revalorisation salariale. « C’est totalement inacceptable », disent en chœur les syndicats qui demandent que l’enveloppe de 3,9 millions du Conseil d’Etat soit partagée entre toutes les aides soignantes des HUG, qualifiées comme non qualifiées.
Une nouvelle séance entre les syndicats et le Conseil d’Etat est prévue le lundi 7 novembre, mais Corinne Béguelin n’attend rien de concret avant la réunion du mercredi du gouvernement.