René Glücksmann lance un appel à la lutte.
Assez de ces calculs politiques pour savoir qui va gouverner avec qui et comment. Assez de ces marchandages, de ces entremetteurs et de ses manœuvres diverses pour noyer le poisson, etc.
Pendant ce temps une partie du peuple est fatiguée, fourbue, harassée, à bout de force, et j’en passe des meilleurs…
Assez de ces fins de mois difficiles ; avec de durs labeurs à petits revenus, pas possible de subvenir et à sa famille et à soi-même.
Réclamons de la dignité et pas de la pitié. Il est impensable qu’en 2011, avec son salaire qu’on ne puisse pas trouver un toit pour se loger et assurer l’essentiel pour vivre décemment.
Assez de ces augmentations : les repas à l’hôpital, le non-remboursement des lunettes, des seringues pour divers soins absolument indispensables ou obligatoires, etc. ; la nouvelle révision de l’AI avec la suppression de rente pour de nombreuses personnes ; la nouvelle loi sur le chômage dès le 1er avril qui va laisser plusieurs milliers de personnes sans ressources avec l’obligation de recourir aux services sociaux ; diminution des subsides de la part de nos instances fédérale par des coupes dans le social, etc..
Du travail pour tous ceux qui habitent le canton, une place d’apprentissage pour tous les jeunes ! Plus personne ne doit rester au bord du chemin ! Nous ne voulons pas d’une société d’assistés…
Puisque nos politiciens ne nous comprennent pas ou ne peuvent ou ne veulent pas comprendre, prenons notre destin en main. Nous devons descendre dans la rue pour leur faire savoir notre désapprobation et notre mécontentement, qu’ils soient de gauche ou de droite.
Assez de sueur et de « sang » ! Nous demandons ce qui nous revient de droit : du travail, un salaire correct, un toit et une vie décente.
En avant, regroupons-nous !
Rassemblons-nous pour faire avancer nos revendications. Il y a bien parmi nous des personnes de forte personnalité qui seraient déterminées, avec d’autres, à bousculer la routine de nos politiques et à leur faire comprendre que cet état de fait ne peut plus continuer et que leurs futures réélections sont en jeu.
Travailleurs, vendeuses et vendeurs, ouvriers du bâtiment, employés de bureaux, retraités, assurés de l’AI (la liste n’est pas exhaustive) en avant, regroupons-nous !
René Glücksmann