«En 2017, lors du lancement de l’initiative, le Jura se trouvait dans le peloton de tête des cantons concernant l’inégalité salariale avec des différences pouvant aller jusqu’à 23% sans aucune justification», explique le comité d’initiative, emmené par le syndicat Unia Transjurane. Le texte au vote le 13 juin demande une modification de la loi cantonale portant introduction à la loi fédérale sur l’égalité entre femmes et hommes, «dans le sens de l’instauration de mesures permettant la concrétisation effective du principe d’égalité en matière de salaires». Le parlement et le gouvernement sont favorables à l’initiative.
Dans la brochure de vote, l’exécutif précise que sa marge de manoeuvre reste limitée par le droit supérieur. Il entend cependant conduire cinq actions, notamment permettre à un organisme agréé de mener des analyses d’égalité salariale dans les entreprises de 50 travailleur.euse.s (contre 100 au niveau suisse) ou conduire une modification de la loi sur les subventions. Celle-ci obligera tout bénéficiaire d’une aide financière versée sur cette base à respecter l’égalité salariale entre femmes et hommes s’il emploie du personnel.
