Je suis toujours étonné par la mauvaise foi de certains hommes et femmes politiques. La palme de la mauvaise foi revient aux dirigeants UDC qui, suite à diverses débâcles électorales récentes, en font une analyse toute particulière. Si l’UDC s’est cassé les dents électoralement, c’est d’une part la faute de la jeunesse qui manifeste contre le réchauffement climatique et d’une autre part les médias surtout «publics» qui ne font que relayer cette vision écologique à la mode. Ils sont complices des bons résultats des Verts et ont donc volontairement fait chuter l’UDC!
Les blochériens jouent les Caliméros, pleurnichent, en accusant les uns et les autres, mais sans aucune remise en question…
Mais peut-être que l’écologie et le réchauffement climatique représentent des préoccupations grandissantes dans la population, et que cela n’est pas qu’un effet de mode! Alors, si certains dans ce parti restent très clairement climato-sceptiques, d’autres essayent de se raccrocher aux branches, en spécifiant que l’UDC a un programme écologique: c’est celui de l’anti-immigration. C’est bien connu, les immigrés, qui quittent leur pays, sont les seuls et uniques à porter la responsabilité du réchauffement climatique. Le jour où il y aura un tremblement de terre en Suisse, l’UDC viendra-t-elle nous dire que c’est la faute aux étrangers?
Ils sont tellement ancrés dans une vision démagogique, et n’ont surtout pas envie de dévier de leur ligne, qu’ils sont soit ridicules, soit ils font peur, tellement ils nient les problèmes fondamentaux que la société doit surmonter au plus vite.
Soyons sérieux 2 minutes! Il est temps de déclarer l’urgence climatique, mais pour cela il faut identifier les véritables causes du problème. La planète est actuellement détruite par l’activité humaine. Nous pourrions préciser par l’activité de quelques humains mercantiles. Aujourd’hui, la pollution industrielle représente la plus grande cause du réchauffement climatique, à cela s’ajoute l’agriculture intensive (donc chimique), l’élevage à grande échelle et enfin le mode déplacement. Mais il faut bien comprendre qu’en premier lieu, c’est le capitalisme qui détruit la planète. Deuxièmement que le mode de consommation des plus riches pollue considérablement plus que les plus modestes et pour finir, que l’écologie est un combat collectif et non individuel.
Conclusion: la lutte des classes à tout son sens à l’heure actuelle. Nous, peuple d’en bas, devons nous attaquer aux élites oligarchiques, qui détruisent notre planète et qui en plus créent des inégalités sociales.
