Comme l’a fait remarquer le député
popiste Didier Divorne au nom du
POP solidaritéS, « deux lobbys ont fait ce
qu’il fallait pour que la loi soit torpillée,
celui de l’association Choc électrique
opposé à la suppression des chauffages
électriques et celui des propriétaires fonciers
soucieux de limiter l’information à
leurs locataires. L’esprit de la motion du
popiste Bernard Borel sur le certificat
énergétique a été sacrifié alors qu’il avait
été largement soutenu et par le Grand
Conseil et par la conseillère d’Etat
Jaqueline de Quattro ». Le député a
annoncé vouloir revenir ultérieurement
sur ce sujet.
Les Verts « mitigés » ont fait de même,
tout en ne manquant pas de garantir
que cela s’inscrirait dans un projet « le
plus consensuel possible ». Le porteparole
PLR de « Choc électrique » s’est
déclaré heureux et, avec une modestie
touchante, a promis de « se mettre à disposition
de l’Etat de Vaud » pour lui prodiguer
ses conseils. Quant à la
conseillère d’Etat, nullement émue de
voir sa loi fortement édulcorée, elle n’a
pas hésité à déclarer que le Grand
Conseil « avait écrit une page d’histoire ».
Drôle d’histoire en tout cas, votée par
109 voix contre 10 et 4 abstentions.