La droite genevoise veut élever les bambins en batterie

Photos • A l'appel du syndicat SIT et des associations du personnel de la petite enfance, 500 personnes ont manifesté sous la pluie le 16 mai devant le Grand Conseil genevois. Le PLR, l'UDC et le MCG souhaitent augmenter le nombre d'enfants pris en charge par adulte en crèche, les faisant passer de 8 à 10 dès 2 ans et de 10 à 13 à partir de 3 ans. « Ce projet va créer une surcharge du travail personnel et une baisse de qualité de la prise en charge des enfants », a déclaré au micro Valérie Buchs, secrétaire syndicale du SIT. Pour Esther Alder, responsable des affaires sociales de la Ville de Genève, le projet de la droite est une fausse « bonne mesure » pour augmenter le nombre de places d'accueil de la petite enfance : « Le principal obstacle à la création de places de crèche est le manque de locaux. Si on veut satisfaire la demande à long terme, il faut plus de crèches ! » Egalement magistrat communal en charge de la petite enfance, le Verniolan Thierry Apothéloz dénonce les « incendiaires de la République » : « On ne plaisante pas avec la sécurité, physique et psychique d'une population aussi fragile et vulnérable que celle des enfants en bas âges. Dans ce domaine, notre société n'a pas à économiser des bouts de chandelle. »

A l’appel du syndicat SIT et des associations du personnel de la petite enfance, 500 personnes ont manifesté sous la pluie le 16 mai devant le Grand Conseil genevois. Le PLR, l’UDC et le MCG souhaitent augmenter le nombre d’enfants pris en charge par adulte en crèche, les faisant passer de 8 à 10 dès 2 ans et de 10 à 13 à partir de 3 ans. « Ce projet va créer une surcharge du travail personnel et une baisse de qualité de la prise en charge des enfants », a déclaré au micro Valérie Buchs, secrétaire
syndicale du SIT. Pour Esther Alder, responsable des affaires sociales de la Ville de Genève, le projet de la droite est une fausse « bonne mesure » pour augmenter le nombre de places d’accueil de la petite enfance : « Le principal obstacle à la création de places de crèche est le manque de locaux. Si on veut satisfaire la demande à long terme, il faut plus de crèches ! » Egalement magistrat communal en charge de la petite enfance, le Verniolan Thierry Apothéloz dénonce les « incendiaires de la République » : « On ne plaisante pas avec la sécurité, physique et psychique d’une population aussi fragile et vulnérable que celle des enfants en bas âges. Dans ce domaine, notre société n’a pas à économiser des bouts de chandelle. »