Le 8 juin, le Collectif vaudois du 14 juin a aussi tenu une conférence de presse pour présenter le programme riche en lutte et en festivité de la journée à Lausanne. De nombreuses actions auront lieu sur les lieux de travail, dans le secteur public et parapublic (CHUV, BAP, soins à domicile, etc), dans les hautes écoles (EESP, UNIL), dans l’industrie et dans la vente, avant une soirée festive à Montbenon.
Secrétaire syndicale au SSP, Michela Bovolenta a présenté durant la conférence de presse le cas d’une femme, ingénieur de formation, qui travaille dans une entreprise de la région lausannoise et, à formation, compétences et responsabilités égales, touche 1’500 francs de moins (pour un équivalent plein temps) que ses collègues masculins. Aux yeux du collectif, une telle inégalité de salaire prouve une fois de plus la légitimité de la mobilisation du 14 juin.
De son côté, Mariela Muri-Guirales, socialiste et militante de Feminista, a mis l’accent sur la nécessité de donner une mémoire à l’histoire des femmes. Dans ce but, le collectif a demandé aux autorités cantonales de rebaptiser la salle Polybap, qui se trouve au Bâtiment administratif de la Pontaise, en « Polybap. Carole Roussopoulos », en hommage à la vidéaste féministe. Le 14 avril dernier, le collectif avait rebaptisé des noms de rues de la capitale vaudoise de noms de figures du mouvement féministe. Elue à la Municipalité de Lausanne, Florence Germond a d’ailleurs souligné la nécessité pour les collectivités publiques de s’engager en faveur de l’égalité.
(Avec le SSP)